
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé mardi que le bilan des victimes depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023 s’élève désormais à 51 000 morts et 116 343 blessés.
Dans son communiqué quotidien, le ministère a précisé que 17 personnes ont été tuées et 69 autres blessées au cours des dernières 24 heures. Depuis la reprise des hostilités le 18 mars 2025, 1 630 morts et 4 302 blessés ont été recensés.
Le ministère a également indiqué que de nombreuses victimes resteraient encore piégées sous les décombres ou dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours en raison des conditions de sécurité.
Depuis la mi-mars, les forces israéliennes ont intensifié leurs frappes sur Gaza, ciblant notamment des habitations et des abris de fortune occupés par des personnes déplacées. Ces attaques ont provoqué de lourdes pertes humaines parmi les civils.
Un accord de cessez-le-feu, conclu le 19 janvier 2025 avec la médiation de l’Égypte et du Qatar et le soutien des États-Unis, avait permis une première phase d’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël. Celle-ci s’est achevée début mars.
Selon les médias israéliens, alors que le Hamas aurait respecté les termes de cette première phase, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, visé depuis novembre 2024 par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, aurait refusé de lancer la seconde phase de l’accord, en raison de pressions exercées par l’aile la plus radicale de sa coalition.