
Emmanuel Macron a une nouvelle fois appelé Israël à accepter un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, affirmant qu’une trêve est la seule voie permettant d’obtenir la libération des otages toujours retenus par le Hamas.
Dans un message publié mardi sur X (anciennement Twitter), à la suite d’un nouvel entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président français a précisé sa position diplomatique.
Alors que les Nations unies et de nombreuses ONG alertent sur un risque imminent de famine, Macron a déclaré que “le calvaire des civils à Gaza doit cesser”.
Dans un contexte de bombardements israéliens persistants et de négociations au point mort, cette déclaration marque un durcissement du ton de Paris, bien qu’aucune mesure concrète nouvelle n’ait encore été annoncée.
Depuis la reprise des hostilités le 18 mars 2025, les frappes israéliennes ont fait plus de 1 500 morts supplémentaires côté palestinien, portant le bilan total à plus de 50 000 victimes à Gaza depuis octobre 2023. La majorité sont des civils, notamment des femmes et des enfants. Malgré les annonces de cessez-le-feu, les violations se poursuivent, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique.
Pour rappel, la Cour internationale de Justice (CIJ) a enjoint Israël, le 26 janvier 2024, de prévenir tout acte de génocide contre les Palestiniens à Gaza et de faciliter l’accès à l’aide humanitaire. De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) a émis, le 21 novembre 2024, plusieurs mandats d’arrêt, dont un visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.