Le docteur James Wakilonga Zanguilwa enregistre les informations d'un patient atteint de la variole au centre de traitement de Kamituga dans le Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 20 septembre 2024.
L'épidémie de Mpox a causé 866 décès en Afrique depuis janvier, selon l'Africa CDC. Le taux de tests reste faible et un nouveau variant inquiète les autorités.
L'épidémie de Mpox continue de faire des ravages en Afrique, avec 866 décès enregistrés depuis le début de l'année, a annoncé l'Africa CDC, l'agence sanitaire de l'Union africaine, ce jeudi.
Le docteur Jean Kaseya, directeur général de l'Africa CDC, a alerté sur la situation en déclarant que
"l'épidémie n'est pas sous contrôle"
, rapporte le quotidien Le Monde.
Selon les autorités sanitaires, environ 2 500 nouveaux cas sont détectés chaque semaine, mais le taux de tests reste
"trop faible"
, ce qui complique la gestion de l'épidémie.
La recrudescence des cas, combinée à l'émergence d'un nouveau variant, le clade 1b, a conduit l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à activer son plus haut niveau d'alerte mondiale en août. Ce nouveau variant a été détecté dans plusieurs pays d'Afrique centrale et de l'Est, dont la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi, le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda, d'après l'Africa CDC.
La RDC, qui est l'épicentre de l'épidémie, devait lancer une campagne de vaccination mercredi dernier, mais celle-ci a été retardée. Les autorités sanitaires congolaises ont toutefois indiqué que la campagne devrait débuter sous peu, d'ici deux jours, selon Jean Kaseya.
À lire également:
À lire également:
#Afrique
#l'épidémie de Mpox
#Mpox
#décès
#épidémie
#Africa CDC
#Jean Kaseya
#clade 1b
#RDC
#vaccination
#OMS.
