Pays-Bas: ouverture du procès du tireur de l'hôpital de Rotterdam

17:3815/01/2024, lundi
MAJ: 15/01/2024, lundi
AFP
Fouad L., est soupçonné d'avoir abattu sa voisine et sa fille de 14 ans avant de faire irruption dans l'hôpital Erasmus à Rotterdam en lançant des cocktails Molotov, à Rotterdam, aux Pays-Bas, le 28 septembre 2023.
Crédit Photo : ROBIN VAN LONKHUIJSEN / ANP / AFP
Fouad L., est soupçonné d'avoir abattu sa voisine et sa fille de 14 ans avant de faire irruption dans l'hôpital Erasmus à Rotterdam en lançant des cocktails Molotov, à Rotterdam, aux Pays-Bas, le 28 septembre 2023.

Le procès d'un homme, soupçonné d'avoir tué en septembre trois personnes et déclenché des incendies dans un hôpital de Rotterdam, s'est ouvert lundi aux Pays-Bas.

Le procès d'un homme, soupçonné d'avoir tué en septembre trois personnes et déclenché des incendies dans un hôpital de Rotterdam, s'est ouvert lundi aux Pays-Bas.


Un étudiant en médecine, identifié comme Fouad L., est soupçonné d'avoir abattu sa voisine et sa fille de 14 ans avant de faire irruption dans l'hôpital Erasmus à Rotterdam en lançant des cocktails Molotov.

Il a abattu un enseignant de 43 ans dans une salle de classe de l'hôpital.


L'homme de 32 ans, surnommé dans la presse néerlandaise le
"tireur d'Erasmus"
, ne devrait pas être présent à l'ouverture du procès, qui se déroule sous haute sécurité dans la ville portuaire néerlandaise.

Selon la police, le tireur était connu des autorités pour des faits de maltraitance animale et il était étudiant à l'hôpital. Selon les autorités, l'homme était en colère car il avait réussi ses examens médicaux mais avait été contraint de passer un test psychologique.


Le parquet avait averti l'hôpital que l'homme avait un comportement
"psychotique".

Cet avertissement avait incité l'hôpital à ordonner des examens psychiatriques, ce qui signifie que le tueur présumé n'avait pas obtenu son diplôme lui permettant d'exercer la médecine.


Après avoir examiné son téléphone, les autorités ont découvert des images de personnes poignardées et des éléments de propagande d'extrême droite.

Le suspect a d'abord avoué les crimes, avant d'invoquer son droit au silence.


Il fait actuellement l'objet d'une évaluation psychologique, selon le tribunal de Rotterdam.


Un autre homme est également en garde à vue, soupçonné de lui avoir fourni les armes.


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