RDC / Conseil de sécurité: les autorités congolaises appelées à assumer leurs responsabilités

14:2712/03/2023, Pazar
MAJ: 12/03/2023, Pazar
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Crédit Photo: AA
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Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU, en visite en République démocratique du Congo (RDC), a appelé, samedi, les autorités congolaises à assumer leurs responsabilités face à la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par des offensives des rebelles du M23 (mouvement du 23 mars).

En mission dans l’Est de la RDC, depuis jeudi soir, les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité sont arrivés samedi à Goma, chef-lieu de la province du Nord - Kivu, où les rebelles mènent des offensives.



"Je tiens à insister là-dessus, les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la RDC sont également en charge, les Forces armées de la RDC sont chez elles aussi. Donc c'est une responsabilité qui leur incombe"
, a déclaré samedi, le chef de la délégation et représentant de la France, Nicolas de Rivière.

La délégation venait de s’entretenir avec le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu avant de s’adresser aux médias.


"Les Nations-Unies sont là pour aider, il n'y a pas de solution magique, ce ne sont pas les Nations-Unies qui vont régler toutes seules les problèmes"
, a-t-il indiqué.

Pour le diplomate,
"il faut une négociation politique et une solution sécuritaire"
, mais a-t-il insisté,
"n'attendez pas des Nations-Unies qu'elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises".

La province du Nord - Kivu sombre dans dans la violence depuis trois décennies et abrite plus de la moitié des 5,6 millions de déplacés de guerre dans le pays.


La situation a empiré avec la résurgence, fin 2021, du M23, groupe rebelle défait en 2013 et dont les combattants s’étaient réfugiés au Rwanda et en Ouganda.

Les rebelles mènent de larges offensives dans trois des 6 territoires de la province du Nord-Kivu, frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda.


Les autorités congolaises, les Nations Unies, la France, la Belgique, l’Espagne et d’autres pays de l’hémisphère Nord accusent le Rwanda de soutenir le M23.
Les autorités rwandaises n’ont eu de cesse de démentir et de reprocher à l’armée congolaise d'être de collusion avec les rebelles Hutus (FDLR) accusés de génocide (en 1994) au Rwanda.

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