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Saïed: La Tunisie n'est pas à vendre et nous nous frayerons notre chemin sans ingérence étrangère

11:499/05/2023, mardi
MAJ: 9/05/2023, mardi
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Le Président tunisien, Kaïs Saïed. Crédit Photo: FETHI BELAID / AFP
Le Président tunisien, Kaïs Saïed. Crédit Photo: FETHI BELAID / AFP

Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré que son pays "n'est pas une chambre à louer ou à vendre, et qu'il se frayera son chemin sans aucune ingérence étrangère".

C'est ce qui ressort d'une vidéo de la présidence tunisienne publiée sur Facebook lundi soir, à la suite de la rencontre de Kaïs Saïed avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden au palais de Carthage.



"Il faut appliquer les décisions de justice et faire respecter la loi à tous les niveaux"
, a déclaré Saïed dans une vidéo publiée dans la soirée de lundi à mardi sur la page de la Présidence, faisant référence à sa réunion avec la ministre de la Justice Leila Jaffel et le président du conseil supérieur provisoire de la magistrature, Moncef Kchaou.

Et Saïed de poursuivre:
"Nous savons très bien que notre pays fait face à de grands défis, et nous les relèverons l'un après l'autre."

Nous ne renierons pas ce que nous avons promis au peuple.

Saïed a insisté sur le fait que la Tunisie tracera son chemin sans aucune ingérence étrangère.

Depuis quelques temps, les négociations entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un prêt sont au point mort, à la lumière d'une grave crise économique dans le pays, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus puis de la guerre russo-ukrainienne en cours depuis le 24 février 2022.


En outre, depuis le 11 février, la Tunisie a connu une campagne d'arrestations qui comprenait des personnalités politiques, des personnalités des médias, des militants, des juges et des hommes d'affaires. Certains sont accusés de complot contre la sûreté de l'Etat. Saïed impute également à certaines personnalités arrêtées la responsabilité du sabotage des circuits de distribution et l'envol des prix.



Alors que le président tunisien a insisté à plusieurs reprises sur l'indépendance du pouvoir judiciaire, l'opposition l'accuse d'instrumentaliser la justice pour poursuivre ceux qui rejettent les mesures d'exception imposées le 25 juillet 2021, et qui ont conduit à une crise politique aiguë.


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