ÉDITION:

Une délégation d'élus français à Rafah

19:214/02/2024, Pazar
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Les corps des personnes tuées lors des bombardements israéliens sont alignés à l'extérieur de la morgue de l'hôpital Al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 27 janvier 2024.
Les corps des personnes tuées lors des bombardements israéliens sont alignés à l'extérieur de la morgue de l'hôpital Al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 27 janvier 2024.

Une délégation de plusieurs élus français de gauche s'est rendue ce dimanche au poste-frontière de Rafah entre l'Égypte et la Bande de Gaza, pour "réclamer un cessez-le feu immédiat et permanent" à Gaza et "dans toute la région".

Evoquant, dans une déclaration dont Anadolu a eu copie, la décision de la Cour internationale de justice qui parle d'un risque grave génocidaire et son appel aux Etats de tout faire pour l'éviter, les élus français affirment faire ce déplacement pour
"y contribuer, en étant la première délégation de parlementaires étrangers à venir ici, à portée de voix de la population gazaouite".

La délégation, qui réunit notamment des députés et sénateurs LFI, écologistes, communistes et ultramarins. dont Thomas Portes et Eric Coquerel (LFI) ou encore Soumya Bourouaha (Parti communiste français / PCF), affirme que
"le cessez-le-feu permanent est la condition première à l'ouverture de négociations".

Ces négociations
"devront inclure rapidement la sorite des troupes israéliennes et la fin du blocus de ce territoire palestinien, l'arrêt des colonisations en Cisjordanie et des expropriations à Jérusalem-Est",
note-t-on encore.

Dans une vidéo postée sur son compte sur le réseau social X, Thomas Portes a affirmé dimanche depuis Rafah que
"ce massacre doit cesser".


"On est plusieurs parlementaires de toute la gauche à venir ici, aujourd'hui 4 février, pour apporter notre soutien au peuple palestinien, pour exiger un cessez-le-feu immédiat, pour que l'armée israélienne arrête de bombarder les populations civiles palestiniennes",
a-t-il déclaré.

"C'est un geste symbolique, pour dire aux Palestiniens qu'ils ne sont pas seuls",
avait, pour sa part, déclaré samedi depuis le Caire Eric Coquerel, relayé par Franceinfo.

Il avait également annoncé que la délégation allait rencontrer des membres de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), auquel plusieurs pays ont suspendu les financements sur la base des allégations d'Israël selon lesquelles 12 des employés de l'agence auraient participé à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 contre les colonies israéliennes adjacentes à la Bande de Gaza.


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