
Les jeux vidéo, autrefois perçus comme de simples distractions pour enfants, se sont imposés comme des institutions culturelles majeures, influençant les carrières, les habitudes sociales et même la santé mentale.
À l’ère de la réalité augmentée, du métavers et des plateformes virtuelles, la frontière entre le virtuel et le réel s’amenuise, marquant une mutation profonde de notre rapport au monde numérique.
Créer le jeu de ses rêves pour s'évader
Inspiré par Harvest Moon, son jeu préféré durant l'enfance, il publie Stardew Valley en 2016. Il confie:
Le monde est tellement chaotique. On cherche quelque chose qui détend, pas qui rajoute du stress.
Pour Barone, le jeu vidéo constitue un refuge confortable, et à mesure que les tensions sociales s’intensifient, la demande d’évasion numérique ne cesse de croître.
Des pistes virtuelles aux circuits réels
Une frontière qui se dissout
Avec la généralisation de la réalité virtuelle (VR) et de la réalité augmentée (AR), la distinction entre monde réel et univers vidéoludique devient de plus en plus floue. Certains jeux conçus pour apaiser l’esprit peuvent désormais générer du stress, tout en demeurant préférables aux responsabilités quotidiennes pour de nombreux joueurs.
Il s’inquiète cependant d’une jeunesse avide de validation constante, aussi bien en ligne que dans les jeux, ce qui influence leurs interactions sociales hors écran.
Des jeux profondément intégrés au quotidien
Pour Rachel Kowert, psychologue et chercheuse, le jeu vidéo n’est plus une simple activité récréative: il est devenu une force culturelle dominante. Elle souligne:
Pokémon Go est un bon exemple de jeu en réalité augmentée qui pousse les gens à sortir dans le monde réel.