
L'organisation de défense des droits humains Amnesty International a fermement dénoncé mercredi le projet israélien visant à regrouper la population gazaouie dans une "ville humanitaire" bâtie sur les ruines de Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne.
Un plan de transfert dénoncé comme illégal
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré avoir ordonné à l’armée de préparer un plan de déplacement de l’ensemble des Palestiniens de Gaza vers cette zone contrôlée. Selon lui, cette population y serait maintenue avant d’être autorisée à quitter Gaza pour d’autres pays.
Une politique dénoncée comme déshumanisante
L'ONG souligne que la rhétorique ouverte sur ces déplacements forcés démontre l’échec des puissances occidentales à imposer des comptes à Israël. Elle appelle les États à ne pas participer à cette opération, sous peine de devenir complices de crimes internationaux.
Un bilan humain catastrophique à Gaza
Mandats d’arrêt internationaux en cours
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Par ailleurs, Israël fait l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour sa guerre menée contre Gaza.