
Le Hamas a annoncé mercredi avoir accepté de libérer dix prisonniers israéliens vivants, dans le cadre d’un effort de conciliation pour faire progresser les négociations en cours sur un cessez-le-feu à Gaza, tout en dénonçant l’intransigeance d’Israël sur plusieurs points jugés cruciaux.
Des exigences non résolues: aide, retrait et cessez-le-feu
Le Mouvement de la résistance palestinienne précise que plusieurs questions essentielles demeurent non résolues, notamment:
- L’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza;
- Le retrait complet de l’armée israélienne de l’enclave palestinienne;
- La garantie d’un cessez-le-feu permanent, validé par des mécanismes internationaux.
Un climat de guerre aggravé depuis octobre 2023
Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, les autorités palestiniennes estiment que près de 57 700 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués par les attaques israéliennes. Les bombardements incessants ont provoqué des destructions massives, des pénuries alimentaires graves, et une propagation rapide des maladies dans l’enclave assiégée.
Pressions judiciaires internationales contre Israël
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.
Par ailleurs, une procédure distincte est en cours devant la Cour internationale de Justice (CIJ), où Israël est accusé de crime de génocide pour sa campagne militaire dans la bande de Gaza.