France / Perquisition au siège du Rassemblement national : Jordan Bardella dénonce une "opération de harcèlement"

15:359/07/2025, mercredi
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Le président du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN) et l'eurodéputé Jordan Bardella se tiennent debout alors qu'ils assistent à une session de vote, dans le cadre d'une session plénière au Parlement européen à Strasbourg, dans l'est de la France, le 9 juillet 2025.
Crédit Photo : Jean-Christophe VERHAEGEN / AFP
Le président du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN) et l'eurodéputé Jordan Bardella se tiennent debout alors qu'ils assistent à une session de vote, dans le cadre d'une session plénière au Parlement européen à Strasbourg, dans l'est de la France, le 9 juillet 2025.

Une perquisition est en cours au siège du Rassemblement national à Nanterre (Hauts-de-Seine), a annoncé mercredi matin le président du parti Jordan Bardella sur le réseau social X.

Par voie d'un message publié en fin de matinée, Bardella a indiqué qu'
"une vingtaine de policiers de la brigade financière armés et en gilets pare-balles"
, ainsi que
"deux juges d'instruction"
, avaient entamé cette opération à 8 h 50. Il a affirmé que l'ensemble des mails, documents et éléments comptables du parti étaient en train d'être saisis, tout en assurant que les responsables du RN n'avaient
"à ce stade"
aucune information sur les motifs précis de cette action judiciaire.

Cette perquisition survient alors que le parquet européen a ouvert, la veille, une enquête visant le RN et plusieurs de ses alliés d'extrême droite au Parlement européen, soupçonnés d'avoir indûment utilisé plus de 4,3 millions d'euros de fonds européens entre 2019 et 2024.

Jordan Bardella a qualifié l'opération de
"spectaculaire et inédite"
, dénonçant une
"nouvelle opération de harcèlement"
qu'il juge être une
"atteinte grave au pluralisme et à l'alternance démocratique"
. Il évoque un
"acharnement"
visant le principal parti d'opposition, dans un contexte politique tendu à la suite des législatives anticipées.

À ce stade, ni le parquet européen ni les autorités judiciaires françaises n'ont commenté publiquement cette perquisition.


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