
Le Royaume-Uni a enregistré en juillet un déficit commercial des biens de 21,2 milliards de livres sterling (28,7 milliards de dollars), a annoncé vendredi l’Office for National Statistics (ONS).
Ce résultat reste globalement inchangé par rapport à juin et légèrement meilleur que les attentes du marché, qui anticipaient un déficit de 21,6 milliards de livres.
Hausse simultanée des exportations et des importations
Les exportations de biens britanniques ont atteint 30,6 milliards de livres, en hausse de 6,6 % sur un mois, tandis que les importations se sont élevées à 51,8 milliards, en progression de 5,4 %.
Les échanges avec l’Union européenne (UE) affichent des exportations de 15,2 milliards de livres (+4,6 %) et des importations de 27,2 milliards (+5,5 %), pour un déficit de 12 milliards de livres.
Les exportations vers les États-Unis progressent
Les exportations de biens vers les États-Unis ont grimpé de 0,8 milliard de livres, principalement grâce à la hausse des exportations de produits manufacturés, de produits chimiques et de matériel de transport.
Toutefois, leur valeur reste inférieure aux niveaux observés avant la mise en place des tarifs douaniers américains.
Impact des tarifs américains sur les entreprises britanniques
Selon l’ONS, 33 % des entreprises britanniques de 10 salariés ou plus ayant exporté des biens au cours des 12 derniers mois ont déclaré avoir été impactées par les tarifs américains en juillet.
Par ailleurs, 31 % de ces entreprises s’attendent à subir un impact au cours du mois suivant, la principale conséquence attendue étant la nécessité de répercuter les coûts supplémentaires sur les clients (13 %).