Après Intel, le gouvernement américain prêt à entrer au capital d'autres entreprises

16:5825/08/2025, понедельник
AFP
Kevin Hassett, directeur du Conseil économique national américain et principal conseiller économique du président Donald Trump.
Crédit Photo : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Kevin Hassett, directeur du Conseil économique national américain et principal conseiller économique du président Donald Trump.

Le gouvernement américain se dit prêt à entrer au capital d'autres entreprises, a déclaré lundi Kevin Hassett, principal conseiller économique du président Donald Trump, après l’annonce d’une prise de participation de 10% dans le fabricant de puces Intel.

"C’est tout à fait possible"
, a répondu M. Hassett sur CNBC,
"je suis persuadé qu’il y aura d’autres transactions"
du type de celle conclue avec Intel.

Dans le passé,
"le gouvernement fédéral donnait de l’argent et les contribuables n’obtenaient rien en retour. Ce qui se passe avec Intel, c’est que l’argent va au groupe comme prévu mais, en échange, le contribuable obtient une part du capital"
, a-t-il expliqué.

Il a toutefois rappelé qu’il s’agissait d’une
"participation sans droit de vote, le gouvernement reste en dehors de la gouvernance de l’entreprise"
. Vendredi, Donald Trump a annoncé la prise de participation de 10% au capital d’Intel, affirmant que cela n’avait
"rien coûté".

Dans un communiqué, Intel a précisé que l’investissement de l’État fédéral s’élevait à 8,9 milliards de dollars, dont une partie correspond aux subventions non encore versées, auxquels s’ajoutent 2,2 milliards de subventions déjà accordées, soit un total de plus de 11 milliards de dollars.

Howard Lutnick, secrétaire au Commerce, avait déjà indiqué que Washington souhaitait obtenir des parts en échange des subventions prévues par l’ancien président Joe Biden dans le cadre du Chips Act, destiné à renforcer la production nationale de semi-conducteurs.


Mais Donald Trump privilégie une stratégie différente, misant sur l’imposition de droits de douane pour inciter les industriels étrangers à implanter leurs usines aux États-Unis plutôt que de subir des surtaxes.

Intel, fleuron historique de la Silicon Valley, voit son influence mise à l’épreuve face aux géants asiatiques TSMC et Samsung, qui dominent désormais le marché mondial des semi-conducteurs.


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