
Au moins 39 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés dimanche lors de nouvelles frappes israéliennes ciblant diverses zones de la Bande de Gaza, selon des sources médicales.
Deux femmes ont péri dans une frappe sur Wadi al-Arais, dans le quartier de Shujaiya à Gaza-ville. Trois autres personnes ont été tuées et plusieurs blessées lors d’un bombardement dans le quartier de Zeitoun.
Dans le quartier d’Al-Tuffah, une frappe aérienne israélienne sur une maison a causé la mort de trois Palestiniens, tandis qu’une autre victime a été extraite des décombres dans la même zone.
À Deir al-Balah, au centre de la Bande de Gaza, un bombardement aérien israélien sur un centre commercial a coûté la vie à cinq personnes et blessé plusieurs autres. Une autre frappe sur une maison du camp de réfugiés de Maghazi a été signalée, sans que des victimes n’aient encore été recensées.
Au nord de Khan Younès, dans le sud de Gaza, huit Palestiniens, dont trois enfants, ont été tués après une attaque israélienne sur une tente abritant des civils déplacés. À Khuza’a, à l’est de Khan Younès, un jeune de 17 ans a été tué par une frappe aérienne. Dans le même secteur, un pêcheur a perdu la vie et un autre a été blessé après des tirs de la marine israélienne.
Un enfant palestinien a également été tué par une frappe de drone sur une tente de déplacés dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès.
À Rafah, des hélicoptères israéliens ont intensifié leurs bombardements depuis la matinée, bien qu’aucun bilan précis n’ait encore été communiqué.
Dans le camp Algérien, accueillant des Palestiniens déplacés, une frappe de drone israélien a tué cinq personnes, dont quatre enfants. De plus, près de l’entrée du camp de réfugiés de Nusseirat, une attaque de drone sur un café a coûté la vie à quatre Palestiniens et blessé plusieurs autres.
Depuis octobre 2023, la guerre menée par Israël dans la Bande de Gaza a causé la mort de plus de 52 200 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.
Par ailleurs, Israël fait face à des poursuites pour “crime de génocide” devant la Cour internationale de justice (CIJ), en lien avec cette offensive contre l’enclave palestinienne.