
Le dépôt des candidatures pour les élections législatives prévues le 27 décembre 2025 en Côte d’Ivoire, se déroulera du 31 octobre au 12 novembre inclus, a annoncé mercredi, la Commission électorale indépendante (CEI), dans un communiqué.
La Commission électorale précise que toute personne âgée d’au moins 25 ans, de nationalité ivoirienne (de naissance ou naturalisée depuis au moins dix ans), inscrite sur la liste électorale et résidant en Côte d’Ivoire de manière continue depuis cinq ans, peut se porter candidat.
Deux mois après la présidentielle
La CEI souligne, en outre, que pour les circonscriptions à plusieurs sièges, les candidatures doivent être déposées sous forme de liste. Celles comportant plus de deux sièges doivent inclure au moins 30 % de femmes, conformément à la loi sur la représentation du genre.
Les personnes occupant certaines fonctions publiques, telles que magistrats, préfets, militaires ou directeurs d’établissements publics, devront fournir une demande de mise en disponibilité couvrant la durée du mandat.
Enfin, la CEI rappelle que les députés suppléants ne peuvent pas se présenter contre leur titulaire dans la même circonscription.
Ces élections législatives se tiendront deux mois après la présidentielle du 25 octobre 2025. Qui elle se déroule sur fond de tensions politiques autour de la candidature d’Alassane Ouattara à un quatrième mandat.
Les candidats à la Présidentielle
Pour rappel, le Président Alassane Ouattara (83 ans), candidat de la RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix) à la présidentielle est en lice avec quatre autres candidats: l’ancienne première dame Simone Éhivet Gbagbo (76 ans), candidate du Mouvement des générations capables (MGC), Jean-Louis Billon (60 ans), candidat du Congrès démocratique – Ahoua Don Mello (67 ans), candidat indépendant et Henriette Lagou Adjoua (66 ans), candidate pour le Groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-PAIX).
Depuis la mi-octobre, quatre personnes ont perdu la vie, dont un gendarme tué dans une embuscade dans le sud du pays, lors de manifestations et blocages liés au processus électoral.
Le procureur Oumar Braman Koné a fait état de plus de 700 arrestations, certaines pour des faits assimilables à des actes de terrorisme, et d’au moins soixante condamnations à trois ans de prison ferme pour troubles à l’ordre public.