Les défis de l'industrialisation des économies africaines étaient au cœur des débats lors de la première journée de la 7ème édition de la conférence internationale sur le financement de l'investissement et du commerce en Afrique (Fita 2024) qui se tient les 11 et 12 juin à Tunis.
Ainsi, l'exemple gabonais en matière de transformation de bois a servi d'ouverture pour évoquer le potentiel de l'Afrique qui regorge de ressources forestières importantes, en matière de transformation de bois, mais aussi dans plusieurs domaines, étroitement liés aux ressources naturelles et humaines qu'elle renferme, et grâce à un climat favorable au développement de l'agro-industrie et au transfert technologique, du moins pour certains pays qui ont déjà avancé dans l'amélioration de leur climat des affaires.
Le partenariat entre le secteur public et privé (PPP) a également été avancé comme solution incontournable pour développer des chaînes de valeur sectorielles et régionales en Afrique.
Là aussi, il se trouve que l'Afrique constitue un marché potentiel de plus de 1,4 milliard de consommateurs, mais dont le niveau de vie moyen reste parmi les plus faibles au niveau global.
À ce niveau précis, la zone de libre-échange africaine (Zlecaf) a été citée comme solution pour développer le commerce interafricain qui ne représente que 15% des échanges du continent, selon Mohamed Malouche, l'un des panélistes de la première journée de Fita 2024.