
Un homme transporte un enfant blessé lors d'une frappe israélienne à l'hôpital Al-Awda de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 octobre 2025. L'agence de défense civile de Gaza a déclaré à l'AFP le 29 octobre que des dizaines de frappes israéliennes avaient tué au moins 50 personnes dans le territoire palestinien pendant la nuit, quelques heures après que le président américain Donald Trump ait déclaré que "rien" ne compromettrait l'accord de cessez-le-feu qu'il avait contribué à négocier.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a ordonné à l’armée de mener des frappes puissantes sur la bande de Gaza malgré le cessez-le-feu en vigueur.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre a indiqué qu’
"à l’issue de consultations sécuritaires, Netanyahu a donné instruction à l’échelon militaire de mener immédiatement des attaques puissantes dans la bande de Gaza".
Au moment de la diffusion du communiqué, des médias locaux faisaient état d’un raid aérien israélien contre la ville de Rafah, dans le sud de l’enclave.
Plus tôt dans la journée, des tirs présumés contre des soldats israéliens à Rafah avaient également été signalés.
Netanyahu avait réuni ses équipes de sécurité puis convoqué le cabinet de sécurité, accusant le Hamas d’avoir
"violé l’accord de cessez-le-feu".
Par ailleurs, des médias ont rapporté qu’Israël envisagerait d’élargir la zone tampon dite
"ligne jaune"
à l’intérieur de Gaza, avec, selon ces mêmes sources, un feu vert de Washington.
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