
Trois policiers de la Brigade de répression de l'action violente motorisée (Brav-M) ont été condamnés jeudi 10 juillet à Bobigny à des peines de prison avec sursis, des amendes et des interdictions temporaires d'exercer pour des violences et des menaces commises lors d'une interpellation à Paris en mars 2023.
Citée par la presse française, la justice a indiqué que ces condamnations interviennent après une enquête ouverte à la suite de la diffusion d'un enregistrement sonore des échanges entre les policiers et de jeunes interpellés, qui avait provoqué un vif émoi médiatique et politique.
Le tribunal a condamné l'un des agents à un an de prison avec sursis, deux ans d'interdiction d'exercer et 450 euros d'amende pour avoir frappé au visage un étudiant tchadien assis dos au mur.
Le tribunal a prononcé des peines plus sévères que celles requises par le parquet, qui avait initialement demandé des peines allant de simples amendes à quatre mois de prison avec sursis. L'un des prévenus a présenté ses excuses à la victime, mais ces excuses n'ont pas atténué la sévérité de la décision judiciaire.