Erdogan condamne les discours niant le génocide de Srebrenitsa et glorifiant les criminels de guerre

15:5011/07/2025, Cuma
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Le président turc et chef du Parti de la justice et du développement (AK), Recep Tayyip Erdogan, prononce un discours lors de la réunion du groupe parlementaire de son parti à Ankara, en Türkiye, le 9 juillet 2025.
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Le président turc et chef du Parti de la justice et du développement (AK), Recep Tayyip Erdogan, prononce un discours lors de la réunion du groupe parlementaire de son parti à Ankara, en Türkiye, le 9 juillet 2025.

Le président de la Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a fermement condamné les discours niant le génocide et glorifiant les criminels de guerre, malgré les décisions des tribunaux internationaux lors des commémorations du 30ème anniversaire du génocide de Srebrenitsa.

Dans un message vidéo adressé vendredi à la cérémonie commémorative qui se déroulait en Bosnie-Herzégovine, Erdogan a présenté ses condoléances au nom de tous les citoyens turcs au peuple bosniaque, soulignant que la douleur des victimes reste vive.


"La communauté internationale, silencieuse face à Srebrenitsa et aux atrocités en Palestine, doit rendre des comptes. Le gouvernement israélien répondra, tôt ou tard, devant la justice et l'histoire pour le génocide de près de 57 000 enfant et femmes Palestiniens",
a-t-il martelé.

Erdogan a réaffirmé le soutien indéfectible de la Türkiye à l'intégrité territoriale, à la souveraineté et à l'ordre constitutionnel de la Bosnie-Herzégovine, appelant à une réconciliation interne pour la stabilité des Balkans.


Il a salué la proclamation par l'ONU, coparrainée par la Türkiye, du 11 juillet comme "Journée internationale de commémoration du génocide de Srebrenitsa", et a souligné l'importance du musée commémoratif établi avec le soutien de la Türkiye dans l'usine de batteries de Srebrenitsa.

Citant Alija Izetbegovc, il a rappelé :
"Un génocide oublié se répète"
, insistant sur la nécessité de combattre la mentalité inhumaine qui ignore de telles tragédies.

Le 11 juillet 1995, les forces serbes dirigées par Ratko Mladic ont envahi Srebrenitsa, une enclave protégée par l'ONU. Les civils bosniaques, réfugiés auprès des casques bleus néerlandais, ont été livrés aux Serbes.


Alors que les femmes et les enfants ont été autorisés à rejoindre des zones sous contrôle bosniaque, au moins 8 372 hommes bosniaques ont été exécutés dans des forêts, usines et entrepôts, puis ensevelis dans des fosses communes.

Depuis, les corps exhumés sont identifiés et inhumés chaque année lors d'une cérémonie au cimetière mémorial de Potocari, rappelant l'une des pires atrocités de la guerre de Bosnie (1992-1995).


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