Crédit Photo : Alberto PIZZOLI / AFP
Le pape Léon XIV s'exprime lors de l’audience générale hebdomadaire sur la place Saint-Pierre au Vatican, le 30 juillet 2025.
Le Vatican a réaffirmé son soutien à la solution à deux États comme seule voie "viable et équitable" vers une paix durable entre Israël et la Palestine. Lors d'une conférence de haut niveau à l'ONU, l’archevêque Gabriele Caccia a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération des otages israéliens et à l’accès humanitaire sans entrave. Il a également plaidé pour un statut spécial de Jérusalem et soutenu les aspirations des Palestiniens à un État souverain.
Le Vatican estime que la solution à deux États constitue la seule voie
et
vers une paix juste et durable entre Israël et la Palestine, a rapporté jeudi Vatican News.
L’archevêque Gabriele Caccia, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a réaffirmé mercredi, à l’occasion d’une conférence de haut niveau sur la Palestine, l’engagement du Vatican en faveur d’une solution fondée sur
"des frontières sûres et internationalement reconnues".
"Le Saint-Siège croit fermement qu’une solution à deux États est le seul chemin viable et équitable vers une paix juste et durable"
, a-t-il déclaré.
Mgr Caccia a exprimé le
du Vatican aux droits des Palestiniens et à leurs
à vivre en sécurité et dans la dignité,
"au sein d’un État indépendant et souverain".
Il a aussi insisté sur la nécessité pour Jérusalem de bénéficier d’un statut spécial
"au-delà des divisions politiques"
, afin de préserver son identité unique.
Face à l’aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza, l’archevêque a lancé un appel en faveur d’un
, de
"la libération de tous les otages israéliens"
, de
"la restitution des corps des défunts"
, de
"la protection de tous les civils palestiniens conformément au droit international humanitaire"
et d’un
"accès sans entrave à l’aide humanitaire".
Malgré les appels internationaux à une trêve, l’armée israélienne poursuit son offensive sur Gaza depuis le 7 octobre 2023. Plus de 60 000 Palestiniens ont été tués selon les chiffres des autorités locales, tandis que l’enclave est ravagée par les bombardements et confrontée à de graves pénuries alimentaires.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Israël fait également l’objet d’une procédure devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour génocide.
#Gaza
#Two-state solution
#UN
#Vatican