
Malgré la popularité croissante du Bitcoin et d'autres cryptomonnaies, la plupart des pays restent en retard dans la mise en place de cadres réglementaires complets pour les actifs numériques, selon un nouveau rapport du Atlantic Council, un think tank basé à Washington.
Le Bitcoin, première cryptomonnaie mondiale par capitalisation, a remis la question de la régulation des cryptomonnaies sur le devant de la scène, entre envolée des prix et initiatives législatives, notamment aux États-Unis, pour encadrer les stablecoins.
D’après l’étude du Atlantic Council, sur 75 pays analysés, 45 ont légalisé les cryptoactifs à des degrés divers, dont de nombreux pays du G20. Vingt ont imposé des interdictions partielles et dix des interdictions totales.
Le rapport souligne que tant les économies développées qu’émergentes accusent du retard dans la mise en œuvre de réglementations globales. Seuls 27 pays, dont la Région administrative spéciale (SAR) de Hong Kong, ont adopté des lois fiscales, des régulations contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, des règles de protection des consommateurs ainsi que des systèmes de licence pour les plateformes crypto.
Parmi eux, seuls six pays en développement ont adopté un ensemble complet de réglementations.
Le Sénat américain s’apprête à adopter une législation sur les stablecoins adossés au dollar, tandis que des régulations similaires entrent en vigueur dans l’Union européenne et au Japon. Le Royaume-Uni débat également de ses propositions réglementaires, tandis que des marchés émergents comme le Brésil et la Région administrative spéciale de Hong Kong développent leurs propres lois sur les stablecoins.
Les interdictions n’enrayent pas l’adoption
En janvier, toutefois, Donald Trump a signé un décret interdisant aux agences fédérales américaines de développer, émettre ou utiliser une MNBC aux États-Unis.