Italian foreign minister signals $24B EU tariffs list on US goods

12:4314/07/2025, lundi
AA
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.
Crédit Photo : OZAN KOSE / AFP
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.

L’Union européenne est prête à frapper fort si les États-Unis maintiennent leur décision d’imposer des droits de douane de 30 % sur les importations européennes.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a révélé lundi qu’une liste de représailles tarifaires d’une valeur de 21 milliards d’euros (environ 24 milliards de dollars) était déjà prête.


"Une liste européenne de tarifs douaniers de 21 milliards d’euros est prête, et une seconde pourrait être ajoutée. J’ai confiance dans le fait que nous progresserons. Les droits de douane nuisent à tout le monde, à commencer par les États-Unis"
, a déclaré Tajani au quotidien Il Messaggero.

Vers une guerre commerciale transatlantique ?


Cette annonce survient dans un contexte d’escalade commerciale provoquée par Donald Trump, qui a annoncé samedi des tarifs de 30 % sur les importations en provenance de l’UE et du Mexique à partir du 1er août. Une mesure qui met en péril les négociations commerciales en cours entre Bruxelles et Washington, alors que l’Union espérait finaliser un accord de libre-échange ce mois-ci.

Dans un message publié sur Truth Social, l’ancien président américain a partagé des lettres adressées à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et à la nouvelle présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, les informant officiellement des nouveaux tarifs.


En réponse, von der Leyen a exprimé sa volonté de parvenir à un accord avant le 1er août, tout en assurant que l’Union prendrait toutes les mesures nécessaires pour défendre ses intérêts, y compris l’adoption de contre-mesures proportionnées.


Tajani plaide pour un "zéro tarif" durable


Malgré les tensions, Antonio Tajani a appelé au calme et à la diplomatie. Il a réaffirmé son objectif d’un "double zéro" : l’élimination totale des barrières douanières entre l’Europe, les États-Unis, le Canada et le Mexique.


"Mon mantra, c’est le double zéro : aucun tarif entre l’Europe et les États-Unis. Je sais que ce n’est pas facile, mais c’est la seule voie pour faire croître nos économies ensemble"
, a-t-il affirmé.

Tajani a également souligné les risques économiques que cette guerre commerciale ferait peser sur les citoyens américains eux-mêmes, notamment sur les retraites et les économies investies en bourse. Il a plaidé pour que l’Europe négocie avec sérénité et fermeté, estimant qu’un partenariat économique équilibré est dans l’intérêt commun des deux blocs.

Une échéance décisive pour l’avenir du commerce transatlantique


Alors que l’UE multiplie les mesures de réciprocité commerciale, cette confrontation tarifaire pourrait peser lourdement sur les échanges commerciaux transatlantiques, évalués à plus de 1 000 milliards d’euros par an. La date du 1er août apparaît désormais comme un jalon critique pour éviter une nouvelle crise entre les deux géants économiques.


À lire également:




#Europe
#Italy
#tariffs
#US
#Union européenne
#États-Unis
#droits de douane
#guerre commerciale
#Antonio Tajani
#Donald Trump
#Ursula von der Leyen
#accord de libre-échange
#exportations européennes
#tensions commerciales
#tarifs de 30 %
#commerce transatlantique
#représailles commerciales
#protectionnisme américain
#sanctions douanières
#politique commerciale EU-US