
L’Union européenne est prête à frapper fort si les États-Unis maintiennent leur décision d’imposer des droits de douane de 30 % sur les importations européennes.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a révélé lundi qu’une liste de représailles tarifaires d’une valeur de 21 milliards d’euros (environ 24 milliards de dollars) était déjà prête.
Vers une guerre commerciale transatlantique ?
Dans un message publié sur Truth Social, l’ancien président américain a partagé des lettres adressées à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et à la nouvelle présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, les informant officiellement des nouveaux tarifs.
En réponse, von der Leyen a exprimé sa volonté de parvenir à un accord avant le 1er août, tout en assurant que l’Union prendrait toutes les mesures nécessaires pour défendre ses intérêts, y compris l’adoption de contre-mesures proportionnées.
Tajani plaide pour un "zéro tarif" durable
Malgré les tensions, Antonio Tajani a appelé au calme et à la diplomatie. Il a réaffirmé son objectif d’un "double zéro" : l’élimination totale des barrières douanières entre l’Europe, les États-Unis, le Canada et le Mexique.
Une échéance décisive pour l’avenir du commerce transatlantique
Alors que l’UE multiplie les mesures de réciprocité commerciale, cette confrontation tarifaire pourrait peser lourdement sur les échanges commerciaux transatlantiques, évalués à plus de 1 000 milliards d’euros par an. La date du 1er août apparaît désormais comme un jalon critique pour éviter une nouvelle crise entre les deux géants économiques.