Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime lors d'une conférence de presse après le sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) à La Haye, le 25 juin 2025.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré dimanche que la Türkiye entrait dans une nouvelle phase de son histoire, affirmant que la vision du “Siècle de la Türkiye” prenait désormais forme.
“Pas à pas, nous concrétisons cette vision”
, a-t-il affirmé lors de la 32e réunion de consultation et d’évaluation de l’AK Parti à Ankara. Au cours de cette rencontre de deux jours, les discussions ont porté sur des sujets majeurs tels que la politique étrangère, la sécurité intérieure, l’économie, ainsi que sur la stratégie d’une Türkiye libérée du terrorisme.
S’exprimant à ce sujet, Erdogan a déclaré que les messages envoyés par Ankara
“rassurent nos alliés et nos frères, tout en inspirant la crainte à nos adversaires”
. Selon lui, le pays est proche de
“rompre définitivement les chaînes du terrorisme qui l’enserrent depuis 47 ans”
, affirmant que les signes concrets de cette libération sont déjà visibles.
Il a appelé l’ensemble des partis politiques représentés au Parlement à soutenir de bonne foi les mesures à venir, estimant que personne ne devait compromettre ce processus au nom d’intérêts politiques à court terme.
“Il est possible de réparer bien des choses en politique, mais pas de revenir sur un échec qui affecterait l’unité, la paix sociale et la stabilité de 86 millions de citoyens”
, a-t-il averti.
Le chef de l’État a assuré que toutes les actions entreprises tenaient compte des sensibilités de la nation, en particulier des familles des martyrs et des vétérans, tout en veillant aux intérêts futurs du pays.
Erdogan a également insisté sur le fait que cette nouvelle ère impose des responsabilités à l’ensemble de la classe politique, au-delà de son propre parti (AK Parti), incluant également le MHP, le DEVA et d’autres formations.
Il a réaffirmé que le désarmement du PKK était suivi de près sur le terrain, grâce à la coopération entre les services de renseignement et les forces armées turques.
“Nous savons à qui nous avons affaire. Nos ennemis ne sont pas les marionnettes visibles, mais les forces obscures qui les manipulent”
, a-t-il déclaré.
Erdogan a conclu en soulignant que le terrorisme séparatiste avait coûté quelque 2 000 milliards de dollars au pays, mais qu’aucune puissance ne réussirait à empêcher la Türkiye de tourner cette page sombre de son histoire.
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