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Le père d'un des deux pilotes du Boeing 787, Pushkaraj Sabharwal, 91 ans, a jugé ces résultats préliminaires "pleins d'erreurs" et saisi la plus haute instance judiciaire du pays pour obtenir une enquête indépendante sur les causes du crash.
Le père de l'un des deux pilotes de l'avion d'Air India qui s'est écrasé en juin dernier dans l'ouest de l'Inde, tuant 260 personnes, a sollicité une enquête indépendante auprès de la Cour suprême indienne.
Le 12 juin, un Boeing 787 de la compagnie s'est écrasé sur la ville d'Ahmedabad (nord-ouest) une minute à peine après s'être envolé en direction de Londres, causant la mort de 241 passagers et membres d'équipage et de 19 habitants au sol. Un des passagers a miraculeusement survécu.
Dans un rapport préliminaire publié en juillet, et dont l'AFP a eu connaissance, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'appareil avait été interrompue juste après son décollage.
Cette coupure a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l'avion, tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport.
Le document de l'AAIB n'a tiré aucune conclusion à ce stade ni pointé aucune responsabilité.
Mais il a révélé, sur la foi de la retranscription de l'enregistreur des conversations dans le cockpit, que l'un des pilotes avait demandé à l'autre
"pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant"
et que ce dernier avait répondu
Deux associations de pilotes de ligne indiens ont rejeté ces conclusions qui, selon elles, suggèrent la possibilité d'une erreur humaine.
Le père d'un des deux pilotes du Boeing 787, Pushkaraj Sabharwal, 91 ans, a jugé ces résultats préliminaires
et saisi la plus haute instance judiciaire du pays pour obtenir une enquête indépendante sur les causes du crash.
L'investigation
"semble se concentrer essentiellement sur les pilotes décédés, qui ne peuvent plus se défendre, en écartant d'autres causes techniques ou de procédure plus probables du crash"
, écrit-il dans sa requête, déposée le 9 octobre, lue par l'AFP.
La Cour suprême n'a pas encore décidé des suites qu'elle donnerait à cette demande.
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