
Türkiye et le Royaume-Uni s'apprêtent à entamer une troisième série de négociations pour aboutir à un accord de libre-échange (ALE) "nouvelle génération", destiné à remplacer celui en vigueur depuis 2021.
Les deux premières sessions de négociations ont porté principalement sur le commerce des biens, la politique commerciale, les mesures sanitaires et phytosanitaires, ainsi que la simplification des procédures douanières.
Parmi les principaux sujets abordés figurent également les services financiers, les télécommunications, les services juridiques, le transport maritime, les services postaux et de messagerie, ainsi que le commerce numérique, axé sur la sécurité des transferts de données et la protection des investissements.
Selon le ministère britannique du Commerce et des Affaires, la deuxième série de négociations a permis de réels progrès, notamment dans les domaines du commerce numérique, des services financiers et professionnels, et des investissements. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de respecter leurs engagements internationaux et d’identifier des priorités communes.
Le Royaume-Uni estime que le renforcement de ses échanges avec la Türkiye favorisera l’emploi et la prospérité nationale, tandis qu’Ankara considère le marché britannique comme stratégique, en raison de sa forte demande de consommation et de ses opportunités économiques.
De son côté, la Türkiye figure parmi les 16 principaux partenaires commerciaux du Royaume-Uni, dont les échanges bilatéraux ont contribué à plus de 57 000 emplois sur le territoire britannique, selon les données du Department for International Trade.