
Le ministère éthiopien de la Santé a confirmé, samedi, le premier décès lié à la variole du singe (mpox) dans le pays, précisant que cinq personnes sont encore infectées.
Selon le rapport quotidien publié par le ministère, aucun nouveau cas ni aucune guérison n'ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures. Les cinq cas actifs ne présentent aucun signe de gravité.
Les premiers cas confirmés ont été détectés la semaine dernière à Moyale, une ville de la région Oromia, située près de la frontière kényane. L'infection a touché une famille de trois personnes – les deux parents et leur nourrisson – testées positives après avoir présenté des symptômes.
L'origine de la contamination fait toujours l'objet d'une enquête.
Au 31 mai, l'Éthiopie avait effectué 15 tests de dépistage de la variole du singe, concentrés principalement dans les zones où des symptômes ont été signalés, ou dans les zones où des cas contacts avaient été identifiés.
Face à la situation, les autorités ont renforcé la surveillance dans les villes frontalières et lancé des campagnes de sensibilisation à destination de la population.
Malgré cela, la vie à Moyale — une zone majoritairement pastorale — ainsi que dans les régions avoisinantes, suit son cours normal.