Gaza: Des agences de presse exhortent Israël à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes

La rédaction avec
17:3024/07/2025, Perşembe
AA
Les membres de la presse se montrent solidaires après qu'un missile israélien a frappé un camion de diffusion médiatique à Nuseirat, le 26 décembre 2024, devant l'hôpital baptiste de Gaza, dans le contexte de la guerre en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Les membres de la presse se montrent solidaires après qu'un missile israélien a frappé un camion de diffusion médiatique à Nuseirat, le 26 décembre 2024, devant l'hôpital baptiste de Gaza, dans le contexte de la guerre en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.

L’AFP, AP, BBC News et Reuters ont appelé jeudi Israël à permettre l’entrée et la sortie des journalistes de Gaza, dans un communiqué commun.

“Les journalistes doivent faire face à de multiples privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets de voir la faim désormais menacer leur survie”
, écrivent les quatre agences, soulignant l’importance que des vivres en quantité suffisante parviennent aux populations sur place.

Les signataires se disent
“profondément préoccupés par la situation de (leurs) journalistes à Gaza”
, qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes.

Ils rappellent que
“depuis des mois, ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde à Gaza”
, et qu’ils subissent aujourd’hui
“les mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent”.

Déjà le 21 juillet, l’AFP avait alerté sur le danger de mort encouru par ses équipes sur place, durement touchées par la famine qui sévit dans l’enclave sous blocus humanitaire.

Depuis octobre 2023, au moins 229 journalistes palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, selon la Fédération internationale des journalistes. Beaucoup ont été ciblés par des frappes israéliennes alors qu’ils exerçaient leur métier, se trouvaient chez eux ou dans des zones civiles. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) qualifie cette période de l’une des plus meurtrières jamais enregistrées pour la profession.


Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène une offensive dévastatrice sur Gaza, qui a déjà fait plus de 59 000 morts, détruit l’essentiel des infrastructures et utilisé la famine comme arme de guerre, en imposant un blocus empêchant l’entrée de nourriture, de médicaments et d’énergie.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également l’objet d’une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).


A lire également:





#France
#Presse
#Journalistes
#AFP
#Palestine
#Israël