
Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 juin 2025, le bateau humanitaire Madleen, affrété par la Freedom Flotilla Coalition, a été attaqué par l'armée israélienne alors qu'il tentait de rallier la bande de Gaza pour y livrer de l'aide humanitaire.
Le navire transportait à son bord 12 militants internationaux des droits humains, dont l'activiste suédoise Greta Thunberg, l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, ainsi que des ressortissants français, allemands, brésiliens, turcs, espagnols et néerlandais. Parti d'Italie le 1er juin, Madleen avait pour objectif de briser le blocus israélien imposé à Gaza, en proie à une crise humanitaire majeure.
Dans un communiqué, le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé que les militants seraient :
Renvoyés dans leurs pays respectifs.
Des violations du droit international selon des experts et partis politiques
La réaction ne s'est pas fait attendre. La France Insoumise et des partis écologistes ont fermement condamné ce qu'ils considèrent comme une violation flagrante du droit international et du droit humanitaire. Ils soulignent que l'interception a eu lieu dans les eaux internationales, ce qui en fait une action illégale au regard du droit maritime.
Tensions persistantes autour du blocus de Gaza
La Freedom Flotilla Coalition, qui organise régulièrement des missions de ce type, avait déjà vu l'un de ses navires pris pour cible par des drones au large de Malte en mai dernier.
La volonté du génocide se confirme
Ce nouvel épisode rappelle tragiquement celui de 2010, lorsque la flottille de Gaza avait été attaquée par l'armée israélienne, causant la mort de dix militants. En interceptant une nouvelle fois un navire civil en mission humanitaire, Israël confirme son refus de toute aide extérieure à Gaza et renforce les accusations de génocide portées par plusieurs ONG et experts internationaux.
"Tenter d'apporter secours devrait être la règle, pas un acte puni d'interception militaire", peut-on lire dans un communiqué des écologistes.