
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, lors de sa rencontre avec le pape Léon XIV.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a mis en garde vendredi contre une tendance croissante à l’armement nucléaire, plutôt qu’au désarmement, à l’issue de sa rencontre avec le pape Léon XIV.
"Ce que nous observons, de manière générale, c’est une augmentation de l’armement nucléaire, contrairement au désarmement. Les pays améliorent et renforcent leurs arsenaux",
a déclaré Grossi à Vatican News.
Il a ajouté que des États dépourvus d’armes nucléaires commencent à évoquer plus ouvertement la possibilité, voire la
"nécessité",
d’en acquérir.
"Nous voyons de nombreux pays, y compris des puissances importantes en Occident, dans l’'Occident élargi' ou en Asie, dire qu’au vu de la situation, posséder l’arme nucléaire pourrait finalement devenir nécessaire. Et c’est précisément ce que nous devons empêcher"
, a-t-il souligné.
Grossi a réaffirmé l’importance de stopper cette tendance vers un accroissement des arsenaux nucléaires, qu’il juge
"cruciale".
Il a par ailleurs averti que la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, reste exposée au danger à cause de la guerre.
"Quand on regarde la carte, on constate que cette centrale se trouve en plein sur la ligne de front. Le risque qu’un incident survienne est donc extrêmement élevé",
a-t-il déclaré.
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