L'envoyé spécial de l'ONU, Geir Pedersen, arrive à la Conférence internationale sur la Syrie au Centre de conférences ministérielles, à Paris, le 13 février 2025.
L’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a annoncé jeudi sa démission après plus de dix ans d’engagement dans le dossier syrien, marquant la fin d’une mission entamée dans le contexte de la guerre civile officiellement close l’an dernier.
“J’ai informé le secrétaire général de ma décision de quitter mes fonctions après plus de six ans et demi comme envoyé spécial pour la Syrie, et il a accepté ma demande”
, a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité lors d’une réunion consacrée à la situation syrienne.
Rendant hommage au peuple syrien pour son “courage et son humanité remarquables” face à la crise, Pedersen a expliqué avoir mûri depuis longtemps cette décision pour des raisons personnelles, tout en assurant qu’il restera “pleinement engagé” jusqu’à son dernier jour de mandat.
“Mon expérience en Syrie m’a confirmé une vérité : parfois, l’aube surgit après la nuit la plus sombre. Le progrès paraissait impossible, jusqu’à ce qu’il devienne soudain réalité”,
a-t-il affirmé, appelant la communauté internationale à œuvrer pour offrir un “avenir lumineux” à la Syrie.
Le représentant syrien auprès de l’ONU, Ibrahim Olabi, a salué son action, rappelant que “la mission d’un envoyé spécial dans un conflit est toujours ardue”. Il a toutefois souligné que le cas syrien se distinguait par la possibilité pour M. Pedersen de quitter son poste “sur une note d’espoir et de succès”.
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