En France, les femmes qui veulent poursuivre une carrière professionnelle avec leur identité musulmane sont obligées de chercher des opportunités d'emploi en dehors du pays en raison de la discrimination à laquelle elles sont confrontées, même si elles ont un niveau d'éducation et de formation suffisant.
Selon le rapport préparé par la journaliste Nisa Efendioglu, sous la coordination de "l'AA Académie" en menant des entretiens approfondis avec 20 femmes musulmanes qui ont quitté la France ou envisagent de le faire pour poursuivre leur carrière, les musulmanes en France sont victimes de discriminations dans la vie professionnelle.
Les musulmanes sont discriminées dans l'éducation et la société civile, ainsi que dans la vie professionnelle
L'interdiction du voile en France exclut les femmes le portant des écoles et a un impact négatif sur leur carrière et leur bien-être général. Malgré leur motivation à contribuer à la société française, les femmes musulmanes ne sont pas autorisées à partager leurs compétences et leurs expériences dans les établissements d'enseignement.
L'interdiction faite aux musulmanes de participer aux activités de la société civile est un autre domaine dans lequel elles se sentent exclues.
Les musulmanes qui préfèrent rester dans le pays sont contraintes de prendre des décisions difficiles, comme retirer leur voile en se soumettant à la pression sociale ou en se retirant complètement du marché du travail face à la discrimination dont elles sont victimes.
Aucune politique orientée vers la recherche de solutions pour la communauté musulmane
En France, où les symboles religieux, y compris le voile, ont été interdits dans les écoles en 2004 et où l'interdiction a été étendue en 2010, dans les lieux publics, à la burqa, qui couvre entièrement le visage, l'absence de politiques orientées vers la recherche de solutions pour la communauté musulmane est flagrante.
Dans la section du rapport consacrée aux recommandations, il est conseillé aux décideurs politiques d'élaborer des politiques inclusives et participatives, de reconnaître les attitudes islamophobes comme des crimes de haine et d'imposer des sanctions dissuasives contre les actes découlant de l'islamophobie.