
Les militants à bord du navire humanitaire Handala, intercepté par Israël dans les eaux internationales alors qu’il se dirigeait vers Gaza, ont appelé leurs pays à faire pression pour obtenir leur libération.
Les passagers appellent leurs familles, amis et gouvernements à intervenir pour mettre fin à leur détention.
Samedi, la marine israélienne a pris d’assaut le navire Handala, qui transportait des civils de plusieurs nationalités vers Gaza pour briser le blocus. L’armée israélienne a pris le contrôle total du navire, interrompant la diffusion en direct juste après l’assaut. Le sort des passagers reste inconnu.
Peu avant l’interception, le navire avait lancé un appel de détresse après s’être retrouvé encerclé par des navires militaires israéliens à proximité des côtes de Gaza.
Le Handala avait quitté le port de Syracuse en Italie le 13 juillet, puis avait fait escale à Gallipoli le 15 pour raisons techniques, avant de reprendre la mer le 20 en direction de Gaza avec 21 militants à bord.
Plus tôt, des drones israéliens avaient été aperçus survolant le navire.
Ce n’est pas la première fois qu’un navire humanitaire se dirigeant vers Gaza est intercepté. Le 9 juin, l’armée israélienne avait saisi le navire Madeleine, également en route vers Gaza, arrêtant 12 militants internationaux avant de les expulser. En mai, un autre bateau, al-Dhamir, avait été la cible d’une attaque de drone, provoquant un incendie à bord.
Malgré les appels internationaux et les ordonnances de la Cour internationale de Justice, Israël poursuit ses opérations, avec un soutien militaire des États-Unis. La guerre a entraîné le déplacement forcé de centaines de milliers de civils et la disparition de plus de 9 000 personnes.