Niger/ deuxième anniversaire du coup d'Etat: le général Tiani dénonce les "forces néocolonialistes"

11:5827/07/2025, Pazar
MAJ: 27/07/2025, Pazar
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Le chef du régime militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (C), assiste à l'ouverture de la commission chargée d'organiser la conférence nationale à Niamey le 15 février 2025.
Crédit Photo : AFP /
Le chef du régime militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (C), assiste à l'ouverture de la commission chargée d'organiser la conférence nationale à Niamey le 15 février 2025.

"Cela fait déjà deux ans que nous sommes résolument engagés, tous ensemble, avec résilience et foi dans l'avenir, sur le chemin de la souveraineté pleine et entière de notre pays et pour le bonheur de tous", a déclaré le président nigérien de la Transition Abdourahmane Tiani dans un discours prononcé vendredi soir à l'occasion de la célébration du deuxième anniversaire du coup d'Etat conduit le 26 juillet 2023.

Tiani a ainsi rappelé que le 26 juillet 2023, le Niger avait le choix de prendre son destin en main ou de continuer avec la politique
"qui a consisté à soumettre notre pays à la volonté de la France, à faire du Niger une base militaire pour projeter des forces étrangères et à abandonner l'exploitation de nos richesses à quelques puissances étrangères qui entretenaient des liens de corruption et de parrainage avec certains de nos compatriotes".

Affirmant que depuis le 26 juillet 2023
"le système néocolonial de mise sous tutelle du Niger que nous avons renversé n'a cessé de se déchaîner contre notre pays et son peuple",
le président Abdourahamane Tiani a appelé ses compatriotes à plus d'engagement et de sacrifice.

Il n'a toutefois fait aucune référence au sort du président déchu Mohamed Bazoum qui est toujours détenu au sein du palais présidentiel en compagnie de son épouse Hadiza Mohamed Bazoum.


Le mercredi 26 juillet 2023, une partie de l'armée nigérienne avait annoncé la prise du pouvoir et la mise en place du "Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP)" devant diriger le pouvoir sous la conduite du général Tiani alors commandant de la garde présidentielle.


Entre autres raisons, les militaires avaient évoqué la persistante des attaques terroristes et "
le placement du pays sous tutelle des bases étrangères".
Le coup d'Etat avait été fortement condamné par la communauté internationale, dont la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), la principale organisation sous-régionale, qui avait même envisagé une intervention militaire, ouvertement soutenue par la France, afin de libérer et réinstaller le président renversé.

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