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Les 14, 15 et 16 mai courant, les enseignants nigériens ont déjà observé une première grève pour exiger l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Au Niger, les enseignants nigériens des établissements scolaires publics du primaire et du secondaire ont entamé, mercredi, une nouvelle grève de 72h pour exiger l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
"La Dynamique des syndicats de l'éducation et de la formation décide d'observer une suspension des activités académiques (cours, devoirs, compositions, examens blancs et sportifs) de 72 heures sur toute l'étendue du territoire national pour les journées du mardi 21, jeudi 22 et vendredi 23 mai 2025, appuyées des prières collectives le vendredi 23 mai 2025 sur toute l'étendue du territoire",
a annoncé le collectif des syndicats des enseignants dans le préavis qu'ils ont transmis aux ministères en charge de l'éducation et de la formation.
Entre autres revendications, les grévistes exigent la
"sécurisation des enseignants vivant et travaillant dans les zones de conflits"
,
"l'adoption d'une grille spéciale favorable aux enseignants et cadres de l'éducation et de la formation"
et
"le paiement des pécules des enseignants contractuels et de la formation professionnelle".
Selon le secrétaire du Syndicat national des agents de l'éducation et de la formation du Niger (Synafen) Almoustapha Moussa Idé, les négociations ouvertes depuis le 8 mai courant se poursuivent entre les représentants du gouvernement et les responsables des syndicats des enseignants.
Les 14, 15 et 16 mai courant, les enseignants nigériens ont déjà observé une première grève pour exiger l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
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