Le monde "est témoin d'un génocide" à Gaza: Présidente de la Slovénie

La rédaction avec
11:5922/05/2025, jeudi
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La présidente de la Slovénie, Natasa Pirc Musar
Crédit Photo : Wojtek RADWANSKI / AFP
La présidente de la Slovénie, Natasa Pirc Musar

La présidente de la Slovénie, Natasa Pirc Musar, a qualifié mercredi les violences en cours dans la bande de Gaza de “génocide”, appelant l’Union européenne à adopter une position plus ferme et coordonnée pour y mettre fin.

S’exprimant devant le Parlement européen lors d’une session plénière consacrée à la situation au Proche-Orient, elle a déclaré:
“Les événements au Moyen-Orient […] m’empêchent souvent de dormir.”

Elle a poursuivi:
“Je vais le dire ouvertement ici, aujourd’hui, devant le Parlement européen… nous sommes témoins d’un génocide à Gaza. Nous le voyons, nous le savons, et pourtant, nous restons silencieux.”

Ses propos ont été accueillis par des applaudissements nourris et une ovation debout de nombreux parlementaires.


La cheffe d’État a critiqué le manque d’unité et de réactivité de l’Union européenne face à la crise humanitaire à Gaza, estimant que l’UE a été “trop divisée et inefficace” pour peser véritablement sur la scène internationale.

Réaffirmant l’engagement de la Slovénie en faveur du droit international et du droit humanitaire, Natasa Pirc Musar a insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu, soulignant que la priorité de l’Union européenne doit être la fin rapide des hostilités pour atténuer les souffrances de la population civile, confrontée à des conditions humanitaires dramatiques.


Elle a également réitéré le soutien de son pays à la solution à deux États, affirmant que la reconnaissance d’un État palestinien constitue, selon la Slovénie, une étape indispensable vers une paix durable et équitable dans la région.


Depuis octobre 2023, malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit son offensive militaire à Gaza. Cette campagne, qualifiée de “guerre génocidaire” par plusieurs observateurs, aurait entraîné la mort de près de 53 700 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants.


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