Ukraine : Macron admet l'absence de "progrès" avec Poutine et appelle à un cessez-le-feu

18:004/07/2025, Cuma
AA
Cette combinaison d'images créées le 1er juillet 2025 montre le président russe Vladimir Poutine prononçant un discours lors de la session plénière du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) à Saint-Pétersbourg le 20 juin 2025, et le président français Emmanuel Macron prononçant un discours lors d'une réception pour les membres de la communauté française à l'École française internationale (IFS) à Singapour le 30 mai 2025.
Crédit Photo : Olga MALTSEVA, Ludovic MARIN / AFP
Cette combinaison d'images créées le 1er juillet 2025 montre le président russe Vladimir Poutine prononçant un discours lors de la session plénière du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) à Saint-Pétersbourg le 20 juin 2025, et le président français Emmanuel Macron prononçant un discours lors d'une réception pour les membres de la communauté française à l'École française internationale (IFS) à Singapour le 30 mai 2025.

Le chef d'État français Emmanuel Macron admet qu'"il n'y a pas eu de progrès" dans sa dernière conversation avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien.

Lors d'un micro-tendu ce vendredi à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le Président français a reconnu que son échange avec le chef du Kremlin, en début de semaine, avait surtout mis en lumière leurs
"désaccords"
.

Par voie de déclaration à la presse, Macron a affirmé :


Nous, nous soutenons l'Ukraine avec la même constance. Nous voulons le cessez-le-feu et qu'il permette de construire la paix.

Il a précisé avoir appelé Vladimir Poutine principalement au sujet du dossier iranien, estimant qu'il était essentiel d'obtenir un engagement du dirigeant russe pour maintenir le traité de non-prolifération nucléaire.

Sur l'Ukraine, Macron a souligné que
"la reprise des négociations"
supposait d'abord un cessez-le-feu et que les mesures de rétorsion en cours jouaient un rôle clé.
"Les sanctions que nous sommes en train de prendre au niveau européen et les sanctions que les États-Unis préparent à l'initiative du Sénat américain sont absolument déterminantes"
, a-t-il indiqué.

Il a également dit
"espérer"
que l'appel prévu dans l'après-midi entre ses homologues américain et ukrainien Donald Trump et Volodymyr Zelensky
"permettra d'apporter toutes les réponses qui sont attendues par les Ukrainiens"
. À une question sur un éventuel alignement de Donald Trump sur la ligne européenne, Macron a répondu sobrement :
"On verra. C'est l'objectif".

Selon l'Élysée, Emmanuel Macron coprésidera, le 10 juillet prochain, une réunion en visioconférence depuis le Royaume-Uni avec le Premier ministre britannique Keir Starmer. Cette rencontre rassemblera les pays dits
"volontaires"
pour le renforcement de l'aide militaire à l'Ukraine, en lien avec une conférence sur la reconstruction prévue à Rome. L'objectif est de
"maintenir sérieusement l'Ukraine en capacité de combat",
selon la Présidence française.

Cette déclaration intervient dans un moment critique, alors que Kiev vient de subir l'attaque aérienne russe la plus massive depuis le début de la guerre. Plus de 500 missiles et drones ont visé la capitale et plusieurs autres régions, selon les autorités ukrainiennes.

Pour rappel, le 24 février 2022, la Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine, ce qui a provoqué de multiples réactions à l'échelle internationale, notamment de l'Union européenne et des États-Unis, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques à l'endroit de Moscou et un soutien militaire et financier à Kiev.


La Russie affirme être intervenue pour protéger les populations russophones majoritaires dans les régions séparatistes du Donbass, notamment celles de Donetsk et de Lougansk qui souhaitaient obtenir leur indépendance de l'Ukraine et qui ont fini par être annexées par la Russie suite à deux référendums tenus en septembre 2022 dans ces territoires.


La Russie pose, par ailleurs, comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l'adoption d'un statut de
"neutralité totale"
, ce que Kiev considère comme étant une
"ingérence dans sa souveraineté"
.

A lire également:





#Emmanuel Macron
#Ukraine
#​​​​​​​France
#​​​​​​​Guerre Russie-Ukraine
#*Russie
#France Russie
#Vladimir Poutine