
Le PSG a retenu Massy et Poissy comme dernières candidates pour accueillir son futur grand stade, projet estimé entre 60 000 et 90 000 places. Ce choix marque une nouvelle étape dans la volonté du club de quitter le Parc des Princes, jugé trop petit, alors que la Mairie de Paris refuse de le vendre. Les relations entre le club et Anne Hidalgo sont au point mort depuis deux ans. Le PSG, détenu par le fonds qatari QSI, mènera des études poussées sur les deux sites avant de prendre une décision finale d’ici fin 2026. Malgré ce projet de déménagement, le club affirme rester attaché à son enceinte historique.
Massy et Poissy, seuls en lice : le PSG a retenu mardi les candidatures de ces deux villes franciliennes pour la construction de son grand stade, franchissant ainsi un pas de plus en dehors du Parc des Princes, son enceinte historique.
Avec cette "short-list", le PSG avance dans sa volonté de quitter son stade fétiche depuis 1974. Sa capacité actuelle, de 48 000 places, est jugée insuffisante par ses dirigeants, tandis que la Mairie de Paris refuse de lui vendre le site pour y mener des travaux d’agrandissement.
L'entêtement de la Mairie de Paris
D’ici là, le PSG, détenu par le fonds qatari QSI (Qatar Sports Investments), mènera des études approfondies sur les deux sites.
Cette démarche accentue la fracture, déjà profonde, avec la mairie de Paris, où les relations sont glaciales depuis plus de deux ans en raison de l’opposition ferme d’Anne Hidalgo à la vente du Parc des Princes.
Signe des tensions, la maire de Paris n’a pas été invitée à assister à la finale de la Ligue des champions, remportée contre l’Inter Milan (5-0) à Munich le 31 mai, ni aux festivités du lendemain dans la capitale.
Le PSG a longtemps espéré acquérir le Parc des Princes, où il bénéficie d’un bail emphytéotique jusqu’en 2044, pour augmenter sa capacité.
"Pas près de partir"
Face au refus de la Mairie de Paris, le PSG a exprimé l’an dernier son intention de déménager sur un site dont il serait propriétaire.