
Jaguar Land Rover (JLR), constructeur automobile britannique de luxe, a annoncé jeudi la suppression de jusqu’à 500 postes d’encadrement au Royaume-Uni, soit environ 1,5 % de ses effectifs dans le pays.
JLR, filiale du groupe Tata Motors basé en Inde, a récemment été affecté par les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump. En avril, le constructeur avait suspendu ses livraisons de véhicules vers les États-Unis à cause de ces surtaxes douanières. Début juillet, l’entreprise publiait des résultats de ventes trimestrielles en nette baisse.
Malgré cette réduction, les effets ont été notables : selon le SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders), les exportations de voitures britanniques vers les États-Unis ont chuté brutalement en mai.
En parallèle, Jaguar a tenté l’an dernier un repositionnement stratégique, misant sur des véhicules électriques haut de gamme aux couleurs vives pour séduire une clientèle plus fortunée. Ce changement radical, bien qu’ambitieux, a également suscité des critiques, certains estimant que la marque s’éloignait de ses fondamentaux.