
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit vivement préoccupé par les frappes aériennes israéliennes dans le sud de la Syrie, et a fermement condamné les violences visant les civils, a déclaré mercredi son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Guterres a condamné sans réserve toutes les violences dirigées contre les civils, notamment les exécutions sommaires signalées et les actes susceptibles d’aggraver les tensions communautaires. Il a souligné que de telles actions compromettent les perspectives de paix et de réconciliation pour le peuple syrien, après quatorze années de guerre.
Le chef de l’ONU a exprimé ses “plus sincères condoléances” au peuple syrien et renouvelé son appel à une désescalade immédiate, au retour du calme et à l’accès humanitaire sans entrave.
Mercredi, l’armée israélienne a mené des frappes sur la capitale Damas, visant notamment le ministère de la Défense et des zones proches du palais présidentiel. Ces attaques s’inscrivent dans la reprise des opérations militaires d’Israël dans le gouvernorat de Suwayda, dans le sud syrien. Tsahal a prévenu qu’elle poursuivrait ses frappes tant que les forces syriennes ne se retireront pas de la région.
Ce redéploiement syrien est survenu après de violents affrontements entre milices druzes et groupes bédouins, qui ont fait au moins 30 morts. Israël affirme que ses opérations visent à protéger la minorité druze.