
Mohammed Hamdani, président de JURDI, affirme que les actes commis à Gaza relèvent d’une intention génocidaire et annonce une action en justice contre la France pour inaction.
Mohammed Hamdani, président de JURDI (Juristes pour le respect du droit international), alerte sur la qualification juridique des crimes commis à Gaza. Selon lui, "on est clairement dans des intentions génocidaires de la part des autorités israéliennes".
Il rappelle que la définition du génocide repose sur deux critères : les actes et l’intention, tels que précisés dans la Convention de 1948. Pour Hamdani, "des enfants, des femmes, des journalistes, des médecins, en majorité des civils, sont ciblés", ce qui constitue des preuves tangibles.
Il souligne que l’intention génocidaire transparaît également dans les déclarations des responsables israéliens et dans la volonté de déplacer et déshumaniser la population palestinienne. Amnesty International, Human Rights Watch ou encore Médecins sans Frontières ont documenté cette réalité.
Concernant la France, JURDI a engagé un recours pour dénoncer "l’inaction de l’État français face à ce génocide". Hamdani prévient que la minimisation ou le déni des crimes à Gaza peut engager la responsabilité civile et pénale de responsables politiques.