Ils tentent d'apaiser le génocidaire !

10:2921/10/2025, mardi
Abdullah Muradoğlu

Le fait que le génocidaire Benjamin Netanyahu tenterait, à la première occasion, de rompre l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas était prévisible. En effet, l’armée israélienne a de nouveau bombardé de nombreux sites à Gaza au prétexte qu’un char israélien aurait été attaqué — tuant encore des dizaines de Palestiniens. Parallèlement, Israël a de nouveau empêché l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, révélant une fois de plus son vrai visage. Il semble que l’explosion ait été causée par

Le fait que le génocidaire Benjamin Netanyahu tenterait, à la première occasion, de rompre l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas était prévisible. En effet, l’armée israélienne a de nouveau bombardé de nombreux sites à Gaza au prétexte qu’un char israélien aurait été attaqué — tuant encore des dizaines de Palestiniens. Parallèlement, Israël a de nouveau empêché l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, révélant une fois de plus son vrai visage.


Il semble que l’explosion ait été causée par le passage d’un véhicule israélien sur un engin artisanal non explosé. Curt Mills, rédacteur en chef du magazine américain
"The American Conservative
", a publié sur X le 19 octobre qu’un haut responsable de l’administration Trump lui avait confié :
"Hamas n’a rien fait. Le char israélien a probablement percuté un engin explosif improvisé depuis des mois."

Selon des observateurs indépendants aux États-Unis, la Maison-Blanche et le Pentagone savent que l’accident est dû au franchissement d’un engin non explosé par un véhicule israélien.
Pourtant, des responsables de haut rang de l’administration Trump préfèrent ne pas énoncer ces faits publiquement.

Les premières attaques post-cessez-le-feu


Ce n’était pas la seule violation d’Israël après le cessez-le-feu. La semaine dernière déjà, Israël avait mené de multiples frappes à Gaza. En s’appuyant sur l’accord, il a tué des civils qui tentaient de regagner leurs foyers dans le nord. Israël décide unilatéralement quelles lignes ne doivent pas être franchies. Une autre justification peu crédible avancée par Tel-Aviv prétend que le Hamas ne rend pas — ou ne peut pas rendre — une partie des dépouilles des otages israéliens tués lors des bombardements.


Les bombardements américains ont réduit les bâtiments de Gaza en décombres. On évoque 70 millions de tonnes de gravats. Sous ces décombres reposent des dizaines de milliers de corps, y compris ceux d’otages israéliens. Le Hamas ne dispose pas du matériel nécessaire pour extraire les dépouilles. Israël, qui bloque l’entrée de l’équipement depuis l’extérieur, utilise ainsi l’impossibilité de récupérer les corps comme prétexte.

Les tentatives de justification médiatique


Dans l’émission
"60 Minutes"
diffusée sur
"CBS News"
, Jared Kushner — gendre de Trump et figure clé des négociations avec le Hamas — affirmait que le Hamas cherchait à respecter l’accord. L’autre invité, Steve Witkoff, représentant spécial de Trump pour le Moyen-Orient, et Kushner ont déclaré se sentir trahis par l’attaque à la roquette contre la délégation de négociation du Hamas à Doha le 9 septembre, attaque qui avait mis en péril le prétendu
"plan de paix pour Gaza"
de Trump.

La présentatrice Lesley Stahl rappelait que Trump avait contraint Netanyahu à présenter des excuses depuis Doha. Mais Kushner et Witkoff se sont empressés de minimiser en affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une
"contrainte"
— une réaction qui interpelle. Étonnamment, Kushner et Witkoff hésitent à reconnaître que Trump exerce une pression réelle sur Netanyahu.

Kushner décrit Gaza comme un territoire ravagé, allant jusqu’à dire :
"On aurait dit qu’une bombe nucléaire avait explosé.
" À la question de Stahl
"Peut-on qualifier cela de génocide ?"
, Kushner répondait :
"Non. Non."
Witkoff, visiblement mal à l’aise, renchérissait :
"Absolument pas. Non, non, c’était une guerre"
, soutenant ainsi Kushner.

Kushner décrit correctement la dévastation causée par l’armée israélienne à Gaza, mais refuse d’employer le mot
"génocide"
. Witkoff peut qualifier de
"guerre"
un massacre qui, sur la bande de Gaza — une étroite bande où 70 % des victimes sont des femmes et des enfants — aurait fait 70 000 morts et plus de 170 000 blessés graves. Il est frappant de constater combien les deux hommes s’efforcent de blanchir Netanyahu.

Qui tient la clé du respect du cessez-le-feu ?


C’est entièrement entre les mains de Trump que se trouve le respect par Israël des clauses du cessez-le-feu.
Pourtant, Trump annonce ce qu’il fera au Hamas si l’accord n’est pas respecté, tandis qu’il reste silencieux sur les mesures qu’il prendrait contre Israël en cas de violation. Au contraire, Trump et son administration semblent chercher à apaiser ce génocidaire, assoiffé de sang.

En 1938, le Royaume-Uni et la France signèrent les accords de Munich pour apaiser Hitler — une politique d’apaisement qui ne fit qu’exacerber ses ambitions. Aujourd’hui, les États-Unis et leurs alliés occidentaux semblent vouloir apaiser Netanyahu, auteur du génocide du XXIe siècle.
Cet apaisement sinistre ne fait qu’encourager Netanyahu à poursuivre ses exactions.
Or, la survie d’Israël dépend fortement des États-Unis : si Trump n’exerce pas la contrainte nécessaire sur Israël, il sapera son propre
"plan"
et se retrouvera en position d’échec.
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