
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le 26 juillet 2025.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une mobilisation urgente en faveur de la solution à deux États, affirmant que le statut d’État pour les Palestiniens est un droit fondamental. Il a dénoncé l’occupation israélienne comme illégale et réclamé un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et un accès humanitaire total à Gaza. Guterres met en garde contre les dangers d’une réalité à un seul État, synonyme d’injustice permanente pour les Palestiniens.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé lundi un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne
"des mesures urgentes, concrètes et irréversibles"
en faveur de la solution à deux États. Il a averti que la situation dans la bande de Gaza précipitait les Palestiniens dans un désespoir sans précédent.
"Soyons clairs : le statut d'État pour les Palestiniens est un droit, pas une récompense. Et le refus de ce statut serait un cadeau aux extrémistes du monde entier"
, a-t-il déclaré à l’ouverture de la conférence de haut niveau des Nations Unies sur le règlement pacifique de la question palestinienne. Il a averti:
"Le temps presse. Chaque jour qui passe, la confiance s’effrite, les institutions s’affaiblissent et les espoirs s’éteignent."
Condamnant l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza, Guterres a dénoncé une
"succession de catastrophes"
qui plongent l'enclave dans une spirale de souffrance.
"Je me félicite des mesures récentes visant à alléger les restrictions sur l’aide humanitaire, mais cela est loin de suffire pour mettre fin à ce cauchemar"
, a-t-il affirmé.
Il a formulé trois exigences majeures :
- "Un cessez-le-feu immédiat et permanent"
- "La libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages"
- "Un accès humanitaire total et sans entrave"
"Ce ne sont pas des conditions préalables à la paix. Elles en sont le fondement",
a-t-il martelé.
Antonio Guterres a également réaffirmé que
"l’occupation continue par Israël des territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, est illégale"
, soulignant que
"cela doit cesser. C’est la loi."
Il a ajouté:
"Il n’y a pas de sécurité sous occupation."
Déplorant l’inaction diplomatique au Moyen-Orient, il a souligné que, depuis des décennies,
"la diplomatie dans la région s’est davantage concentrée sur le processus que sur la paix". "Les mots, les discours, les déclarations ne signifient plus rien pour ceux qui vivent sur le terrain. Ils ont déjà tout vu, tout entendu. Pendant ce temps, la destruction et l’annexion se poursuivent au bulldozer"
, a-t-il insisté.
Guterres a également mis en garde contre le risque d’un avenir à un seul État.
"Une réalité d’un seul État où les Palestiniens se voient refuser l’égalité des droits, vivent sous une occupation perpétuelle et dans l’injustice ? Une réalité où ils sont expulsés de leurs terres ? Ce n’est pas la paix. Ce n’est pas la justice. Ce n’est pas conforme au droit international."
La solution à deux États reste, selon lui
, "la clé de la paix au Moyen-Orient"
. Il a appelé Israël à
"s’engager de manière claire et sans équivoque" en faveur de cette solution, et à "cesser toutes les actions qui la compromettent".
"Ce conflit ne peut pas être simplement géré. Il doit être résolu. Nous ne pouvons pas attendre des conditions parfaites, nous devons les créer. Et nous ne pouvons pas reporter les efforts de paix jusqu’à ce que la souffrance devienne insupportable. Nous devons agir avant qu’il ne soit trop tard"
, a-t-il conclu.
A lire également:
A lire également:
#ONU
#Antonio Guterres
#Bande de Gaza
#Israël
#Palestine
#Gaza
#occupation
#droit international
#solution à deux États
#cessez-le-feu
#aide humanitaire
#Jérusalem-Est
#paix au Moyen-Orient
#conférence ONU