Face à une crise humanitaire catastrophique à Gaza, la France annonce des largages aériens d’aide dans les prochains jours, tout en appelant Israël à ouvrir les points de passage terrestres pour permettre un acheminement massif de l’aide. Paris insiste sur la sécurité des civils pendant les opérations. Depuis octobre 2023, plus de 60 000 Palestiniens ont été tués et au moins 147 personnes sont mortes de faim. Des ONG israéliennes accusent Israël de commettre un génocide dans l’enclave.
La France procédera dans les prochains jours à des largages aériens d'aide humanitaire dans la bande de Gaza pour tenter d’atténuer une crise humanitaire sans précédent, a rapporté mardi la chaîne BFM TV.
Paris veut concilier aide humanitaire et sécurité
Les autorités françaises explorent aussi l’option terrestre pour l’acheminement de l’aide, considérée comme plus rapide et plus efficace. Toutefois, elles soulignent que les largages aériens ne peuvent pas remplacer un accès humanitaire régulier.
La France plaide pour un cessez-le-feu et un accès humanitaire
La France, à l’instar de nombreux pays, appelle depuis des mois à un cessez-le-feu et exhorte Israël à permettre un accès humanitaire sans entrave à Gaza.
Depuis octobre 2023, date du début de l’offensive israélienne, au moins 147 personnes seraient mortes de faim à Gaza, dont 88 enfants, selon le ministère de la Santé local.
L'armée israélienne, en rejetant les appels à un cessez-le-feu, a tué plus de 60 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires de Gaza. Les bombardements incessants ont ravagé l’enclave, entraînant l’effondrement des infrastructures et une grave insécurité alimentaire.
Des ONG israéliennes dénoncent un "génocide"
Lundi, les ONG israéliennes B'Tselem et Physicians for Human Rights-Israel ont accusé Israël de commettre un génocide à Gaza. Elles évoquent une destruction systématique de la société palestinienne et le démantèlement délibéré du système de santé du territoire.
