
Des gendarmes français observent des migrants à bord d'un bateau de passeurs alors qu'ils tentent de traverser la Manche au large de la plage d'Hardelot, à Neufchâtel-Hardelot, dans le nord de la France, le 13 août 2025.
Santé publique France a recensé 1.013 noyades entre le 1ᵉʳ juin et le 13 août 2025, dont 268 mortelles, selon son bulletin publié vendredi 22 août.
Par voie de communiqué, l’agence sanitaire a précisé que ce chiffre marquait une hausse de 14 % par rapport à l’an passé, tandis que le nombre de décès restait stable. L’institution note un impact direct des vagues de chaleur sur ce phénomène. Durant la période de canicule, du 19 juin au 6 juillet, 315 noyades ont été recensées, dont 86 mortelles, contre 130 et 36 l’année précédente.
"On assiste donc à une augmentation de 142 % du nombre total de noyades et 139 % des noyades suivies de décès entre les deux périodes"
, souligne Santé publique France.
Selon Cyril Lambert, chef de plage à Lège-Cap-Ferret (Gironde), la fréquentation accrue des zones de baignade par des vacanciers en quête de fraîcheur explique en partie cette tendance.
"Le vacancier arrive et pose sa serviette, il est insouciant"
, déplore-t-il dans la presse française.
Les enfants et adolescents figurent parmi les victimes : 37 sont décédés cet été, contre 28 en 2024. Les drames en cours d’eau (rivières, lacs, fleuves) sont particulièrement en hausse, avec 16 décès, soit presque trois fois plus que l’an dernier. Mais les adultes sont également touchés.
"Ils pensent savoir nager, mais quand on arrive au Cap-Ferret, c’est l’océan qui domine. Ce sont des conditions particulières, ce n’est pas comme une piscine"
, insiste Cyril Lambert.
Santé publique France rappelle que
"ces résultats soulignent la nécessité impérieuse de poursuivre la prévention sur le risque de noyades à tous les âges, particulièrement en amont et au cours des périodes de fortes chaleurs".
Les autorités insistent sur la vigilance, tandis que les sauveteurs appellent les baigneurs à respecter les consignes de sécurité et à se limiter aux zones surveillées.
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