
Depuis les premières heures de vendredi, l’armée israélienne a tué au moins 25 personnes dans plusieurs attaques menées à travers la bande de Gaza, selon des sources médicales.
Ces mêmes sources ont indiqué à Anadolu que 12 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées et des dizaines d’autres blessées lorsque l’artillerie israélienne a bombardé une école abritant des centaines de déplacés dans le quartier Sheikh Ridwan, dans la ville de Gaza.
Dans le même quartier, cinq membres d’une même famille, dont trois enfants, ont péri dans une frappe israélienne qui a visé une tente de déplacés.
Dans le sud-est de la ville, un raid aérien a touché un groupe de civils dans le quartier Sabra, provoquant la mort d’une mère et de son fils. Une autre frappe sur une maison dans la même zone a fait plusieurs morts et blessés.
L’armée israélienne a par ailleurs intensément bombardé les environs d’un centre médical et d’une mosquée dans le quartier Sabra.
À l’ouest de Khan Younès, une usine de dessalement d’eau a été ciblée, blessant des déplacés qui attendaient de recevoir de l’eau.
D’autres Palestiniens ont également été blessés dans une frappe israélienne visant une maison abandonnée dans le camp de réfugiés de Khan Younès.
Depuis octobre 2023, plus de 62 100 Palestiniens ont été tués à Gaza par les opérations militaires israéliennes, qui ont plongé l’enclave dans une situation de famine.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Par ailleurs, Israël fait face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre dans l’enclave.