Gaza: La France place ses "espoirs" dans la conférence sur la solution à deux Etats, et des "discussions" avec Israël

La rédaction avec
17:3723/07/2025, Çarşamba
AA
Des hommes transportent des sacs de farine provenant d'un camion transportant des denrées alimentaires qui a été pillé, à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025.
Des hommes transportent des sacs de farine provenant d'un camion transportant des denrées alimentaires qui a été pillé, à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025.

La France mise à la fois sur “les discussions avec Israël” et sur “la réunion prévue sous coprésidence française et saoudienne les 28 et 29 juillet à New York”, a déclaré ce mercredi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, à l’issue du Conseil des ministres.

“Le passage de l’aide humanitaire reste insuffisant. Et lorsqu’elle parvient à entrer, les convois sont la cible d’attaques, entraînant de nombreuses victimes”
, a-t-elle déploré.

Elle a ajouté:
“Nos espoirs reposent sur nos échanges avec Israël, mais aussi sur la réunion de New York, qui devra définir les étapes vers une solution à deux États, et dont les conclusions seront ensuite abordées par le président de la République.”

Ces déclarations surviennent alors que la situation humanitaire à Gaza se dégrade rapidement, la famine touchant désormais l’ensemble de l’enclave.

Depuis octobre 2023, plus de 59 000 Palestiniens ont été tués, selon les autorités sanitaires locales, dont une majorité de femmes et d’enfants. Les bombardements massifs, la destruction des infrastructures civiles et le blocus imposé par Israël ont entraîné une crise humanitaire majeure: famine généralisée, effondrement du système de santé et blocage de l’aide internationale.


En janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prévenir tout acte de génocide et de garantir l’accès à l’aide humanitaire. En juillet, la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé les mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, les accusant notamment d’avoir utilisé la famine comme arme de guerre.


Mardi, la Société des journalistes (SDJ) de l’AFP a alerté sur les conditions critiques de ses correspondants à Gaza, affirmant qu’“ils risquent de mourir de faim” faute d’accès à la nourriture et aux soins. Plus de 200 journalistes ont été tués par les forces israéliennes au cours des 21 derniers mois, rappelle l’organisation.


A lire également:





#France
#Gaza
#Palestine
#génocide