
L’agence de presse Anadolu a exhorté, mercredi, la communauté internationale à agir rapidement face à la situation critique des journalistes couvrant les événements dans la bande de Gaza, dont 113 de ses collaborateurs, confrontés à des conditions extrêmement difficiles, sur fond d’aggravation de la crise humanitaire qui sévit dans l’enclave.
Dans un communiqué, Anadolu a affirmé que la guerre menée par Israël contre Gaza s’est transformée en un “génocide délibéré et systématique”, ayant causé la mort de dizaines de milliers de civils, y compris de nombreux enfants.
L’agence s’est dite particulièrement préoccupée par le sort des journalistes présents sur le terrain, contraints de travailler dans des conditions extrêmes tout en luttant pour leur survie.
Depuis le 2 mars, Israël retarde la mise en œuvre d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers avec le Hamas, maintenant fermés les points de passage de Gaza et bloquant les camions d’aide humanitaire à la frontière.
Depuis octobre 2023, plus de 59 100 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués dans la bande de Gaza. L’offensive israélienne a dévasté l’enclave, provoqué l’effondrement du système de santé et entraîné de graves pénuries alimentaires.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Par ailleurs, Israël fait également l’objet de poursuites devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour “crime de génocide” en lien avec cette guerre.