Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, prononce un discours lors d'une conférence intitulée "Appel de Paris pour la solution à deux États, la paix et la sécurité régionale" réunissant des acteurs influents des sociétés civiles israélienne et palestinienne engagés dans la promotion de la solution à deux États, au Conseil économique, social et environnemental français (CESE), à Paris, le 13 juin 2025.
"À ce stade" la France n'a pas mobilisé ses moyens militaires pour aider Israël à intercepter les missiles iraniens, a assuré dimanche le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dans une interview accordée à RTL.
"Étant donné la nature et la trajectoire des attaques iraniennes contre Israël, les moyens militaires français n'ont pas été mobilisés",
a-t-il déclaré, alors que vendredi, le président de la République Emmanuel Macron indiquait que la France
"si elle est en situation de le faire"
pourrait participer
"aux opérations de protection et de défense"
d'Israël en cas de
"représailles"
menées par Téhéran.
Le chef de la diplomatie française estime que le nucléaire iranien est
"une menace pour Israël et, au-delà, pour la sécurité européenne".
"L'Iran est au seuil de pouvoir frapper Israël, des pays régionaux, voire le territoire national. L'Iran a refusé de respecter ses engagements",
a-t-il accusé, fustigeant
"le programme de missiles intercontinentaux qui peuvent toucher le territoire national".
Et d'affirmer :
"Nous avons toujours dit que la voie de résolution c'était d'abord la voie diplomatique".
Jean-Noël Barrot a, néanmoins, rappelé que la France se tient toujours prête
"à contribuer à la protection d'Israël".
"Nos emprises, nos moyens militaires dans la région ont vocation à défendre nos intérêts mais aussi à participer à la défense de nos partenaires"
a-t-il martelé.
Ces déclarations interviennent alors que dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé des frappes aériennes coordonnées sur plusieurs sites en Iran, notamment des infrastructures militaires et nucléaires, poussant Téhéran à répliquer dans la foulée.
Les autorités israéliennes ont fait état d'un bilan provisoire d'au moins 13 personnes tuées et plus de 370 autres blessées dans des attaques de missiles iraniens depuis vendredi.
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