Les mines et les restes explosifs de guerre (REG) sont des armes de guerre qui tuent ou blessent très majoritairement des civils, et le nombre de victimes a augmenté l'an dernier de 20% par rapport à 2023, tuant ou blessant 5.757 personnes, selon la Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel (ICBL).
Le transfert de mines antipersonnel à l'Ukraine par les États-Unis pose un "défi" inédit à la Convention d'Ottawa qui interdit ces engins explosifs dans une majorité de pays, ont alerté les parties membres du traité.
"Au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis l'entrée en vigueur de la Convention, ce traité historique de désarmement humanitaire n'avait jamais été confronté à un tel défi pour son intégrité"
, a écrit la Convention dans un communiqué daté de mardi, qui a évoqué un
"développement préoccupant".
Le traité, signé en 1997, fait l'objet jusqu'à vendredi d'une conférence internationale à Siem Reap, au Cambodge, organisée tous les cinq ans, qui vise à évaluer l'avancement de son objectif vers un monde sans mines antipersonnel.
Le sommet s'est ouvert lundi, quelques jours après l'annonce de Washington de fournir des mines à Kiev.
Quelque 164 pays et territoires reconnaissent le traité d'Ottawa, dont l'Ukraine, mais pas les Etats-Unis ni la Russie. Le texte interdit aux parties membres l'acquisition, la production, le stockage et l'utilisation des mines antipersonnel.
En référence à l'Ukraine, la Convention a ajouté:
La réception d'une arme interdite constituerait une violation directe du traité par un Etat partie.
Kiev a indiqué mardi qu'il renonçait à détruire ce qu'il reste de son stock de mines héritées de la période soviétique, dans le contexte de la guerre avec la Russie.
Depuis Siem Reap, un représentant du ministère de la Défense a accusé Moscou de mener des
en disséminant des mines dans des régions où résident au moins six millions d'Ukrainiens.
Les mines et les restes explosifs de guerre (REG) sont des armes de guerre qui tuent ou blessent très majoritairement des civils, et le nombre de victimes a augmenté l'an dernier de 20% par rapport à 2023, tuant ou blessant 5.757 personnes, selon la Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel (ICBL).
L'organisation, prix Nobel de la paix 1997, a dénombré 580 victimes en Ukraine.
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