
L’activiste palestinien Mahmoud Khalil, arrêté en mars par les agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) aux États-Unis et détenu plus de 100 jours alors qu’il est résident permanent légal, poursuit l’administration Trump pour son refus de divulguer les documents relatifs à ses échanges avec certaines organisations et individus pro-israéliens.
Diplômé de l’Université Columbia, Khalil est résident permanent légal et marié à une citoyenne américaine. Il a été interpellé en mars à New York sans mandat par des agents de l’immigration, puis transféré dans un centre de détention en Louisiane, où il est resté plusieurs mois.
Il aurait été le premier d’une série d’étudiants étrangers visés par l’administration Trump pour leurs critiques d’Israël et leur soutien à la Palestine.
En juillet, des procédures judiciaires ont révélé que l’ICE s’était appuyée sur des informations provenant de Canary Mission et Betar, deux groupes pro-israéliens accusés d’identifier publiquement et de cibler des militants pro-palestiniens, pour établir des pistes concernant plusieurs étudiants, dont Khalil.









